La Constellation Humaine
"Pourtant la fonction des yeux n'est pas de voir mais de pleurer ;
et pour voir réellement il nous faut les fermer". Emil Cioran
Regarder, voir…
On peut regarder sans voir.
Qu’est ce que notre monde si ce n’est l’image que l’on s’en fait?
Le monde a-t-il un sens ? Ou est-ce une invention purement humaine ? Car le bien et le mal n’existent qu’eu égard à un sens.
En soi, la mort et la maladie n’ont pas de sens…
Nadège, l’héroïne de La Constellation Humaine perd son frère, la librairie de ses parents, puis ce qu’elle croit avoir de plus précieux… sa vue.
Comment vivre avec ces évènements, comment ne pas conclure à l’absurdité de l’existence ?
Pourtant, l’être humain cherche constamment à trouver un sens. Comme s’il ne pouvait vivre dans un monde absurde.
Pourquoi ?
Et si tout simplement un sens existait? S’il fallait juste apprendre à regarder le monde différemment ?
La Constellation Humaine est le prolongement de ma quête entamée avec L’amnésie infantile, le premier court-métrage d’une trilogie, dont La Constellation Humaine est le deuxième volet.
Comme dans le premier volet, l’héroïne de La Constellation Humaine, pour fuir la triste réalité de son existence, se réfugie dans « un autre monde ». Ici, l’échappatoire est son imagination nourrie par des lectures dépeignant un monde de noblesse et d’éthique. Et Nadège, idéaliste et rêveuse, tel un Don Quichotte, prend ses hallucinations pour la réalité.
Le besoin d’écrire puis de réaliser l’Amnésie Infantile, mon premier court-métrage, s’était imposé comme une fatalité dans ma vie. Tout s’était fait avec une évidence déconcertante, comme une providence.
Et c’est en réalisant ce premier court-métrage, que j’ai réalisé l’importance pour chacun de chercher sa Constellation et que j’ai commencé à trouver la mienne…